Un livre paru en fin d’année 2015 a été victime d’un sévère ostracisme de la part de la « mediasphère branchée » et pour cause ! Il suffit de prendre connaissance de son titre pour comprendre immédiatement de quoi il retourne et il semble que son auteur ou son éditeur ait délibérément et malicieusement voulu de la sorte provoquer les « bien pensants » : Marie-toi et sois soumise. Pratique extrême pour femmes ardentes !
Son auteur, Costanza Miriano (journaliste italienne) met délibérément les pieds dans le plat pour s’en prendre sans faux fuyant au féminisme, tellement prisé, dans nos sociétés d’Europe occidentales décadentes (émancipation, contraception, liberté sexuelle, vagabondage charnel et tant d’autres dérives…), tout en rappelant l’enseignement immuable de l’Église au sujet du mariage. Son contenu est sans équivoque : il rappelle tout naturellement ce que doit être la place de la femme dans le mariage, le foyer et la société. « Il s’agit, dit C. Miriano, de revenir à notre vraie nature, à ce pourquoi nous sommes faites et d’admettre que lorsque nous allons contre nos aspirations profondes, nous sommes malheureuses et inquiètes ». Vous comprenez bien que cela n’est pas du goût des « pétroleuses » qui peuplent ou ont peuplé les allées gouvernementales (Marisol Touraine, Roselyne Bachelot, Christiane Taubira, et tant d’autres…) tout en manipulant d’innombrables émules en pâmoison d’admiration devant de tels minables exemples ! (Éditions Le Centurion, 284 p., 2015, 15,90 €).
Non contente de ce pied de nez, l’auteur en a rajouté un second destiné aux hommes : Épouse-la et meurs pour elle. Des hommes vrais pour des femmes sans peur ! Avec humour et bon sens, elle appelle les hommes à retrouver le sens de leur virilité (Éd. Le Centurion, 2016, 292 p., 15,90 €).
Sur le même thème, rappelons le livre de Gabrielle Cluzel : Adieu Simone ! Les dernières heures du féminisme. Avec une pointe d’humour non dissimulé, elle dresse le bilan sans concession de ce féminisme ridicule qui a provoqué des dégâts considérables dans l’ensemble de la société et dont nous constatons et déplorons aujourd’hui les fruits amers. Le prénom mentionné dans le titre est, bien entendu,celui de Simone Veil qui porte une lourde responsabilité dans la déconstruction de notre société française,n’en déplaise à ses adulateurs, ses louangeurs et ses encenseurs (Éditions Le Centurion, 2016, 130 p., 11,90 €).
Ce livre a fait l’objet d’une conférence de G. Cluzel prononcée le 27 novembre dernier à la Maison de la Mutualité (Paris) à l’occasion de la Journée du livre de Chiré dont un compte-rendu a été établi dans le numéro de janvier de notre consœur Lectures Françaises.