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1793-2013 : 220ème anniversaire des guerres de Vendée

Nous l’avons titré sur notre couverture : ce mois de mars 2013 correspond au 220e anniversaire du déclenchement des guerres de Vendée (mars 1793). Nous avons tenu à commémorer cet événement très important de notre histoire en recueillant les propos de l’entretien qu’a bien voulu nous accorder Henri Servien, l’auteur de la remarquable Petite histoire des guerres de Vendée (1). Il est complété par l’article de Jacques Villemonais sur le très beau livre de Philippe de Villiers, Le roman de Charette.
 
Nous estimons qu’il est indispensable de rappeler régulièrement ce que fut cette extraordinaire épopée qui a tenté de contrer l’entreprise de destruction de la France, tant sur le plan politique (la monarchie) que sur le plan spirituel (l’Eglise catholique et la pratique religieuse). Rappelons-nous la très belle devise des combattants vendéens : Pro aris, rege et focis (Pour les autels, le roi et les foyers). Quoi qu’en disent les prétendues « bonnes volontés » ou les faux conservateurs : la révolution, et sa fille dévoyée la République, ont mis la France à feu et à sang et saccagé un trésor millénaire à jamais disparu (sauf dans l’hypothèse d’une restauration ou d’un rétablissement providentiel et miraculeux). Tout ce que nous subissons et déplorons depuis deux cent ans (guerres mondiales meurtrières, secousses qui agitent la société, unions contre-nature, crime de l’avortement, euthanasie, dépravation de la morale publique, école sans Dieu, etc.), tout ceci remplit le panier débordant des fruits amers qui ont mûri sur les branches du « mauvais arbre de la liberté » révolutionnaire.
 
Les Vendéens de 1793 furent les seuls en France à vouloir anéantir cette perversion. Même s’ils ont humainement échoué, nous avons aujourd’hui l’obligation d’accomplir à leur égard le plus élémentaire devoir de mémoire pour saluer leur immense sacrifice au terme duquel ils nous ont légué par leur exemple, les raisons et les motifs de poursuivre (avec les moyens qui sont à notre disposition) l’admirable combat qu’ils ont mené.
 
C’est ce que nous nous efforçons de réaliser depuis près de cinquante ans. Les pages que vous allez lire dans ce numéro vous permettront de comprendre pourquoi nous avons choisi ce bon combat (bonum certamen).
 
La rédaction de Lecture et Tradition
 
(1) Que les Editions de Chiré avaient publiée en 1983.

Extrait du n° 23 – nouvelle série (mars 2013) de Lecture et Tradition
 

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